Franc-Maçonnerie La Fin
Du Catholicisme ?
Face à des croyances quasiment opposées entre Judaïsme et Christianisme, une question s'impose : comment les Pères de l'Église Catholique ont-ils pu autant se fourvoyer ? En effet, dans son obscurantisme ancestral, et sans vouloir renforcer le jugement de la franc-maçonnerie à son égard, ne fallait-il pas à l'Église Catholique, un petit coup de pouce fatidique, pour mieux la précipiter vers sa perte ?
Combien de Pères intégristes dans l'âme, ont approuvé bon gré, malgré, les nouveautés décrétées par Vatican II ? Seule une minorité de Pères sont demeurés totalement opposés à la franc-maçonnerie, comme « Mgr Lefebvre », (1905-1991), cité plus loin. Mais, en revanche, combien d'autres se sont entendus et dans un commun accord ont voté à l'unanimité, pour un soi-disant renouveau ?
Or, faute d'un renouveau véritable contribuant à renforcer les valeurs d'antan, faute, d'une connaissance astronomique et architecturale honorant les anciens et les véritables bâtisseurs, faute, d'un hommage à la Lumière favorisant l'élévation de l'âme, faute de pratiquer la véritable Charité, le véritable Partage, et la vraie Communion, ne dérogeant pas, au rituel initial, que le Christ a-t-il laissé, à sa mémoire et en son Nom ? De quel renouveau parle-t-on ? Le renouveau en question résulterait-il, pour une part, de la participation aveugle des Pères et de leur indifférence volontaire ? Combien de Pères ont acquiescé sans ciller ?
Combien d'autres ont approuvé les nombreuses transformations au sein même de l'Église Catholique ? Nous rendons-nous compte de toutes les catastrophiques transformations qui se sont opérées ?
Les décrets du second Concile ont fortement dénaturé le Principe même du Catholicisme ! par la même occasion, les Pères conciliaires modernes et leurs prêtres excentriques, le plus souvent des prêtres sans Foi, ont entretenu volontairement une idéologie révolutionnaire désaxée, bafouant la Vérité et expérimentant l'erreur, jusqu'à l'élever au rang d'une Vérité.
Telle est désormais la devise de tout ce petit monde conciliaire moderne ! serait-ce, cela le renouveau ? Un triste constat ! or, tout a une cause, une origine.
En fait, si l'on creuse un peu, on découvre très vite que Vatican II est tout simplement le fruit avarié provenant d'une conspiration arrivée à maturité entre 1959 et 1965. Quelles sont les origines ?
Elles proviendraient d'une part, d'influences extérieures, et d'autre part, d'une complicité plurielle exercée par des Clergés et des Pères au sein même de l'Église Catholique. Et, sans oublier leurs mentors. Ils sont très importants les mentors ! à ce titre, et sans risque de commettre des erreurs, on peut en cerner deux incontournables. Il s'agit de deux personnages emblématiques. Ces icônes ont idéalisé l'universalité de l'Église projetant dans leur délire une « Religion Universelle ». Ces deux compères, peuvent être considérés, sans aucun doute possible, comme les détenteurs et les propagateurs directs du courant œcuménique qui allait naître par la suite. En tous cas, leurs idées ont profondément inspiré Vatican II. Il me tarde à les présenter.
Le premier, « Elie Elie Benamozegh[1] », est un rabbin et philosophe italien d'origine marocaine (1823-1900).
Le second, « Jacques Maritain », est un philosophe français (1882-1973), élevé dans une famille protestante. Ce dernier se convertit au catholicisme en 1906. Au XXème siècle, il était considéré comme l'une des figures importantes du thomisme. D'ailleurs, rien d'étonnant à cela, ses travaux étaient basés principalement sur « Thomas d'Aquin[2] ». Que de complots se sont tramés dans l'ombre du Vatican depuis des siècles !
D'autre part, les témoignages du Pape Léon XIII, Dall' Alto, ne laissent planer aucun doute sur ladite conspiration ; 15 octobre 1890 : « Il est désormais inutile d'intenter un procès contre les sectes maçonniques. Elles sont déjà jugées ; leurs fins, leurs moyens, leurs doctrines, et leurs actions sont tous connus avec une incontestable certitude. Possédées par l'esprit de Satan, lesquelles sont ses instruments, elles brûlent comme lui d'une haine mortelle et implacable contre Jésus-Christ et contre Son œuvre ; et elles s'efforcent par tous les moyens de le renverser et l'entraver. » [3]
Trente-et-un-ans
plus tôt, en 1859, un livre ô combien révélateur, écrit par « Jacques
Crétineau-Joly », vit le jour. Son titre : « L'Église romaine en face de la
Révolution ». L'intérêt de l'auteur s'est porté sur des documents égarés,
(des secrets de la franc-maçonnerie), qui par le plus grand des « hasards » -
existe-t-il, le hasard ? - sont tombés entre les mains du pape « Grégoire XVI
». Ces documents, en grandes parties, constitués de lettres, interpellèrent
grandement les papes, qui demandèrent de les publier, tant leur contenu en
opposition totale avec l'Église Catholique laissait présager sans ambiguïté une
conspiration lourde de conséquences.
[1] Israël et l'Humanité (1914, première édition).
[2] Thomas d'Aquin, religieux dominicain (1224-1274) réputé pour son œuvre théologique et philosophique.
[3] Claudia Carlen, The Papal Encyclicals, The Pierian Press, Raleigh, 1990, Vol. 2 (1878-1903), p. 226, n° 2.